samedi 28 avril 2018

Claymore, tome 9 de Norihiro Yagi.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Me revoilà avec non pas un roman mais un manga: le neuvième tome de la saga Claymore, mettant en scène Clare et ses amies guerrières. Intitulé Le gouffre de l'enfer, ce neuvième tome nous invite à retrouver notre héroïne dans une aventure où les épées vont s'entrechoquer, où les pouvoirs vont être employés et où les nerfs seront mis à rude épreuve... En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Les Claymores, c'est quoi?
Je commence à peu près toujours mes chroniques de la même façon, comme vous le savez sûrement si vous êtes un habitué du blog: j'aime démarrer avec une présentation des auteurs du jour. Cependant, j'ai déjà eu l'occasion de vous parler un peu de Claymore et de son papa, Norihiro Yagi, lors de ma première chronique sur le sujet. Je vais donc éviter de me répéter et je vous invite plutôt, à la place, à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera aux autres articles sur Claymore!


Claymore, tome 9: Le gouffre de l'enfer:
Résumé:
Malgré son rang inférieur, Clare n'a pas hésité à interrompre sa quête (elle est à la recherche de Raki, son jeune compagnon) pour aller venir en aide à des Claymores en bien mauvaise posture. Le combat touche à sa fin, et la jeune guerrière découvre non seulement une piste pour retrouver Priscilla, ancienne Claymore qui a tué Teresa, son mentor, mais aussi un fait bien troublant sur les Claymores. Mais pas de répit: un gros groupe de Claymores est envoyé dans les provinces froides du nord pour une mission dangereuse...

Rassemblement de Claymores pour une mission périlleuse:
Jusqu'à présent, nous avons souvent eu l'occasion de voir les Claymores agir ou seule, ou en petit comité (quatre ou cinq à la fois) lorsque la mission le demandait. Cependant, cette fois, l'organisation a décidé d'envoyer du lourd et de faire intervenir non pas cinq, ni même dix guerrières, mais bien une vingtaine. 
Autant le dire, avec autant de Claymores sur le terrain, la mission s'annonce périlleuse: le froid et la neige n'aideront pas. Parmi les présentes, on retrouve des héroïnes ayant déjà croisé le chemin de Clare par le passé, notamment Miria, Helen et Deneve. Elle avait fait équipe avec elles et, à l'issue d'un combat difficile, elles avaient découvert que l'organisation cherchait à leur tendre un piège car elles avaient déjà toutes mises un pied du côté de l'awakening.
Une autre Claymore qui, visiblement, jouera un rôle important dans les aventures de Clare est Jean: Jean fait partie des meilleures et possède un don particulier, celui de "tourner" son bras pour s'en servir pendant un combat. Une alliée précieuse pour Clare.

Ce que j'ai pensé de ce tome:
Nous y voilà, le neuvième tome de Claymore! Avec cette lecture, je me rends compte que j'ai déjà dévoré un tiers de la saga. J'étais impatiente de découvrir Le gouffre de l'enfer, en espérant être à nouveau conquise par l'univers Norihiro Yagi. Et dans l'ensemble, c'est plutôt réussi, même si je me pose quand même quelques questions...

Démarrons par du positif, et je vais encore une fois souligner la qualité visuelle de ce manga. C'est un point que j'avais déjà soulevé précédemment mais je trouve que Norihiro Yagi a fait de plus en plus d'efforts pour proposer des manga soignés et ça s'en ressent encore ici. Les Claymores se distinguent de plus en plus des autres, les lieux sont aussi un peu plus travaillés. J'espère que ça va rester dans cette voie.

Toujours dans les bonnes choses, j'ai beaucoup aimé l'intrigue de ce tome. On commence par la fin du combat démarré dans le livre précédent, mais l'histoire qui commence m'intéresse beaucoup. Elle reprend des thèmes abordés un peu plus tôt (l'organisation, les Claymores/awakened...) et je suis contente que ce soit enfin repris. Cela promet une suite très intéressante. 

J'ai trouvé que c'était aussi une bonne idée de faire une mission de "masse", avec un grand nombre de Claymores. Cela nous donne ainsi l'occasion d'en découvrir davantage (certaines, comme Jean, sont particulièrement intéressantes), et ça permet de se dire que la suite risque d'être sacrément musclée. 

En parlant des nouvelles Claymores, j'aime plutôt bien Jean: sa technique de combat est originale, changeant de celles des autres Claymores vues jusqu'à présent. J'espère qu'on aura davantage l'occasion de la voir, et que sa relation avec Clare continuera d'évoluer dans ce sens. Quant à Clare, je trouve qu'elle prend de l'assurance à chaque nouvelle aventure. Elle est moins en retrait, plus courageuse. J'aime cette évolution.

Je suis en revanche un peu perdue face à certains éléments de l'intrigue. Ou plutôt face à un point majeur: le système des rangs. Il a été établi très tôt que chaque Claymore possédait un numéro, qui correspondait non seulement à sa location géographique mais aussi et surtout à sa puissance. Il y a 47 rangs en tout, et Clare est classée numéro 47. Cependant, on peut le dire: il y a souvent des morts dans les différents tomes de Claymore, et pourtant les rangs se semblent pas évoluer. 

Cela rejoint un second point, un peu plus mineur celui-là: je trouve toujours que l'organisation est trop "mystérieuse": on n'a très peu d'informations la concernant. Sans forcément avoir une description détaillée et longue comme le bras, quelques éléments supplémentaires seraient les bienvenus...

Cependant, à l'exception de ces deux choses, j'ai beaucoup aimé ma lecture du Gouffre de l'enfer et je suis déjà motivée pour me plonger dans sa suite! :)

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir avec un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

Houdini, magicien et détective, tome 1: Metamorphosis de Vivianne Perret.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Aujourd’hui, je vous propose de nous lancer ensemble sur un terrain que j’affectionne particulièrement : celui du roman policier historique. J’ai toujours été passionnée par les enquêtes et les détectives, mais depuis que je suis adolescente ma préférence va sans discuter aux aventures se passant à une autre époque. La faute, sûrement, au Dupin d’Edgar Allan Poe ou encore à ce bon vieux Sherlock Holmes. Alors, lorsqu’en me promenant au milieu des libraires présents aux Quais du Polar 2018 je suis tombée sur une série de romans mettant en scène l’illustre magicien Houdini, je n’ai pas hésité à me lancer dans le premier tome. Intitulé Metamorphosis, il se déroule dans le San Francisco de la toute fin du 19ème siècle… En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Qui est Vivianne Perret ?
Démarrons notre chronique en beauté avec quelques mots sur Vivianne Perret, l’autrice de Metamorphosis que j’ai eue l’occasion de rencontrer lors des Quais du Polar 2018. Née en 1961, Vivianne Perret est une vraie passionnée. Passionnée d’Histoire avec un grand H, d’abord, mais plus généralement de cultures et de langues diverses. Ces différentes passions l’amènent à multiplier les casquettes : elle est, à la fois, écrivaine, historienne, mais aussi scénariste et chroniqueuse à la radio. Ses livres conjuguent ses amours pour l’histoire et l’écriture. Sa bibliographie comprend notamment la série des Houdini, magicien et détective (quatre tomes à ce jour), des ouvrages thématiques sur, par exemple, l’histoire du surnaturel, ou encore une biographie de Louisa May Alcott. Si vous avez envie d’en découvrir davantage à son sujet, je vous invite à faire un petit tour sur son site internet, que je vous laisse en lien ci-dessous !


Houdini, magicien et détective :
Résumé :
1899, San Francisco. Le jeune Jim, petit voleur des rues, croise un jour le chemin d’Harry Houdini, un magicien qui commence à faire parler de lui grâce à ses impressionnants numéros d’évasion. Devenant son assistant, Jim découvre la vie menée par Harry et son épouse, Bess. Mais alors qu’Harry se prépare pour son spectacle, Ong Lin Foon, un riche marchand du quartier chinois, lui demande de l’aide pour retrouver sa nièce, kidnappée alors qu’elle devait le rejoindre depuis la Chine. De peur qu’elle soit revenue pour se prostituer, le marchand compte sur le magicien pour utiliser ses talents afin de la sortir d’un destin tragique. Aidé de son épouse, Houdini se retrouve alors sur un terrain nouveau pour lui : celui de l’enquête !

Houdini, magicien plus que célèbre !
Pour cette série de romans policiers historiques, Viviane Perret a choisi comme héros un célèbre magicien ayant bel et bien existé : Harry Houdini, plus souvent appelé Houdini, tout simplement. Mais qui étaient Houdini et la femme qui partageait sa vie, Bess ?
Né Erik Weisz en 1874, le futur Harry Houdini est, par ses parents (qui lui donneront six frères et sœurs), d’origine austro-hongroise. La petite famille déménage en 1878 aux Etats-Unis et passe quelques années dans le Wisconsin, un tout jeune état dont une forte partie de la population est constituée d’immigrés de pays germaniques. Le père d’Harry s’y établit comme rabbin avant un nouveau déménagement à New York.
La vocation d’Harry pour la scène et pour la magie commence dans son enfance et c’est donc sans surprise qu’il s’oriente vers cet univers en 1891, lançant officiellement sa carrière de magicien. Son nom de scène, Harry Houdini, serait inspiré de deux grands magiciens : Robert-Houdin, magicien français que beaucoup considèrent comme l’un des pionniers en la matière, et Harry Kellar, magicien américain connu pour ses numéros d’illusion grandioses (les plus célèbres consistaient à faire léviter une femme, ou encore à faire flotter sa tête comme s’il avait été décapité). Ses premiers spectacles, il les fait avec l’un de ses frères, puis avec Wilhelmina Rahner, alias Bess, qu’il épouse en 1894. Les deux époux possèdent, en plus d’une ascendance européenne similaire, une passion pour la scène et le spectacle (Bess avait en effet, avant d’épouser Harry, fait plus d’un spectacle de danse et de chant). Bess devient donc l’assistante d’Harry et le couple tournera ensemble pendant plusieurs années.
Les débuts d’Harry et de Bess sont difficiles, mais l’année 1899 marque un tournant pour eux : ils reçoivent un gros coup de pouce du manager Martin Beck, qui leur permet de se faire connaître et de tourner non seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe. Houdini crée la sensation partout où il passe, grâce à ses numéros impressionnants d’illusion et d’évasion. Il se sert habilement, également, de la publicité : il propose aux forces de police des villes qu’il visite de l’attacher avec des menottes. A chaque fois, il s’en sort, renforçant encore son mythe. 
Son activité de magicien ne se limite pas aux spectacles. En effet, il écrit également des articles dédiés à des magiciens célèbres ou au monde de la magie en général ; il sera également la figure de proue de la Society of American Magicians. Il entretiendra une relation complexe au spiritisme : il est à la fois fasciné par l’idée de pouvoir communiquer avec l’au-delà et agacé par les arnaques de faux voyants.
Harry Houdini meurt en 1926. Bess, qui aura été une figure clé de sa vie, organisant et gérant les coulisses de ses spectacles, lui survivra jusqu’en 1943.

La communauté chinoise de San Francisco :
L’un des grands aspects de ce premier tome d’Houdini, magicien et détective est le lieu de l’action : San Francisco, en 1899, et plus particulièrement sa communauté chinoise, ou Chinatown. Loin d’être une experte dans ce domaine avant de me plonger dans le livre, j’ai décidé de faire quelques recherches après ma lecture pour en apprendre davantage.
Le livre de Vivianne Perret nous présente une communauté chinoise assez forte numériquement : l’émigration chinoise à San Francisco s’est développée de façon importante au début de la seconde moitié du 19ème. La Californie est à l’époque en pleine ruée vers l’or, appelée en anglais Gold Rush. Nombreux sont les hommes à tenter leur chance pour trouver des mines. Les premiers immigrants chinois sont presque exclusivement des hommes, qui représentent alors une main d’œuvre considérable. Le quartier de Chinatown se développe rapidement, avec ses commerces, restaurants, mais aussi sa criminalité : Vivianne Perret parle par exemple des Tongs, un gang dangereux qui est notamment connu pour ses assassinats…



Cependant, la criminalité ne touche pas que les hommes. Les chinoises sont aussi concernées : alors qu’elles font petit à petit leur apparition à San Francisco, certaines d’entre elles se retrouvent forcées (certaines se font même enlever) à la prostitution. Entre alors en scène une femme très importante, personnage également présent dans le roman : Donaldina Cameron (1869-1968), presbytérienne en charge d’une mission et qui dévoua son temps à libérer des chinoises forcées à la prostitution. On lui attribue la libération d’environ 3000 d’entre elles, et elle milita pendant des années contre les traitements infligées aux femmes chinoises.
Le développement de la communauté chinoise ne se fit pas sans heurt : San Francisco s’échauffe dans des conflits racistes et en 1882 est promulgué le Chinese Exclusion Act, visant à interdire l’immigration féminine et à restreindre drastiquement l’arrivée des hommes. 
C’est donc dans ce contexte particulièrement tendu que se déroule l’intrigue de Metamorphosis, entre assassins, prostitution, maisons de jeux et trafics en tous genres…

Ce que j’ai pensé de ce livre :
En déambulant dans les allées des Quais du Polar, mon regard flottait d’un titre à l’autre. Comme toujours dans cet événement littéraire lyonnais, les romans étaient nombreux et il y avait de quoi plaire à tout le monde. Je ne cherchais rien de particulier puis, tout à coup, mes yeux sont tombés sur les couvertures colorées de Vivianne Perret, ornées du visage d’Houdini. Rien que dans le titre de la série, on pouvait trouver trois choses que j’adore : Houdini, une figure que je trouve fascinante et qui m’intéresse énormément depuis que j’ai découvert sa relation à Arthur Conan Doyle en travaillant sur mon mémoire de recherche ; la magie (j’ai fini à l’hôpital parce que j’avais avalé une pièce de monnaie quand j’étais petite, en essayant de faire un tour de magie dans mon lit) ; et les détectives. J’adore les enquêtes se passant au 19ème siècle et au début du 20ème siècle, là où les techniques d’investigation moderne n’avaient pas grand-chose à voir avec nos méthodes actuelles. Aussi, je n’ai pas hésité longtemps avant d’offrir puis de me plonger dans ce roman que j’ai beaucoup aimé.

Une des raisons pour lesquelles j’adore les romans historiques, c’est qu’ils me posent souvent à faire des recherches ou à m’intéresser à différents lieux et différentes périodes. C’est exactement ce qu’il s’est produit avec ce roman : on sent la touche d’historienne de Viviane Perret dans ce roman ! Je ne connaissais pas du tout l’histoire de la communauté chinoise à San Francisco à cette époque, avec toutes les implications sociales et culturelles qui l’accompagnait, et j’ai donc beaucoup aimé avoir une porte d’entrée sur cet univers. J’ai, suite à ma lecture, fait quelques recherches sur le sujet et j’ai notamment beaucoup aimé découvrir plus en détails le travail de Donaldina Cameron. J’adore quand un livre me pousse à vouloir en savoir plus ! Un très bon point, donc !

Un autre bon point du livre réside dans les personnages principaux, que j’ai trouvés très attachants ! Houdini et Bess forment une très bonne équipe. Ce sont des personnages très positifs dans leurs interactions, on sent une vraie affection entre eux et c’est quelque chose que j’apprécie énormément. J’ai particulièrement aimé le personnage de Bess. Au départ, j’avais un peu peur que le but de son personnage soit relégué à faire la pom pom girl pour Houdini, mais elle a bien son caractère propre et son rôle à jouer. Houdini est également un héros réussi, qui parvient à combiner charisme et chaleur humaine.

Pour ce qui est des personnages secondaires, Jim est sans aucun doute le plus important. J’espère qu’on le retrouvera dans les tomes à venir car j’ai plutôt bien aimé ce petit héros débrouillard et loyal !

Passons à présent à l’intrigue. Dans l’ensemble, j’ai été plutôt séduite par le récit que nous propose Vivianne Perret. Il y a beaucoup de points positifs : par exemple, j’ai trouvé que le début était très réussi. On nous présente Houdini à travers sa rencontre avec Jim, donc les yeux de ce dernier. Ça m’a fait penser à un film, lorsqu’on découvre le héros pour la première fois. Toujours pour ce qui est du début, j’ai aimé le fait que l’histoire démarre assez rapidement : Vivianne Perret prend le temps de nous présenter les personnages, d’établir un peu qui quoi comment et où, et nous entraine ensuite rapidement dans l’intrigue.

Le rythme est d’ailleurs soutenu. Le livre est assez court (environ 250 pages pour le format poche) mais bien dosé en action. Je ne me suis pas ennuyée au cours de ma lecture, que j’ai trouvée dynamique et intense. L’enquête est rondement menée et notre héros en voit de toutes les couleurs ! 

Mon seul petit bémol en ce qui concerne l’intrigue est le fait qu’on change assez régulièrement de points de vue. On passe d’Houdini à Jim à d’autres personnages, et personnellement ce n’était pas ce que j’ai préféré dans le roman, surtout que les changements pouvaient intervenir au sein d’un même chapitre. Je suis plutôt de ceux qui aiment n’avoir qu’un narrateur bien précis, ou alors que le changement de focus se fasse de façon vraiment clair et identifiable. Ce n’est bien évidemment pas très grave et ça ne m’a pas empêché de passer un très bon moment !

Pour finir, je voudrais saluer le travail de Vivianne Perret qui nous propose avec ce roman quelque chose de vraiment original, tant dans le choix de son personnage que dans l’ambiance de l’intrigue. J’ai l’habitude des romans historiques et j’ai trouvé les personnages, le cadre, l’atmosphère générale différents de ce que je connais. J’ai également bien accroché à son style et je pense que je poursuivrai ma découverte des aventures d’Houdini, magicien et détective !

Et voilà, cette chronique s’achève ici ! J’espère que vous aurez apprécié, comme moi, cette introduction aux aventures d’Houdini, magicien et détective ! On se retrouve très prochainement pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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