samedi 18 novembre 2017

Une femme simple et honnête de Robert Goolrick.




Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Vous le savez peut-être mais il n’est pas rare que je prépare des mois à thème, c’est-à-dire des mois au cours desquels mes chroniques sont consacrées à un sujet particulier. Pour ce mois de Novembre, je n’avais rien de prévu si ce n’est l’envie de parler de lectures variées et pas forcément dans le cadre de Challenges (je me suis un peu laissée emporter par les Challenges et défis ces derniers mois, j’avais un peu envie de souffler ^^). Pourtant, tous mes articles se retrouvent à tourner autour d’un même sujet : les femmes. Et ce sera une fois de plus le cas aujourd’hui. J’ai en effet décidé de me pencher sur un roman qui me faisait envie depuis un petit moment, à savoir Une femme simple et honnête de Robert Goolrick, dont le titre seul évoque ce fil rouge de Novembre. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Qui est Robert Goolrick ?
Pour commencer cette chronique, penchons-nous un peu sur la figure de Robert Goolrick. J’ai assez peu trouvé d’informations le concernant, mais voici quelques éléments. Robert Goolrick est un auteur américain, né en 1948 en Virginie. C’est en 2009 que parait son premier roman : A reliable wife, traduit en français sous le titre d’Une femme simple et honnête. Un projet de film aurait été un temps en développement mais semble pour l’instant être passé à la trappe. Il connait un joli succès, particulièrement en France, avec ses romans suivants. Certains reçoivent d’ailleurs des prix, comme La chute des princes. Après l’incendie, son dernier ouvrage, date de 2017.

Une femme simple et honnête :
Résumé :
Wisconsin, tournant du 20ème siècle. Ralph Truitt vit seul depuis longtemps avec ses serviteurs, après le décès de sa femme survenu plusieurs années auparavant. Ce riche veuf n’a avec la population locale, qui lui voue un étrange mélange de mépris et de pitié, aucun lien, aucun contact. Après une longue période de solitude, il décide de se marier à nouveau, utilisant pour cela une petite annonce dans un journal. Annonce à laquelle a répondu Catherine Land, une jeune femme se décrivant comme « simple et honnête ». Mais lorsqu’elle descend du train attendu par Truitt, ce dernier se rend compte qu’elle n’est pas vraiment celle qu’elle disait être… Quels autres secrets cache Catherine ? Quelles sont les véritables motivations de Ralph pour se remarier ? Les deux étrangers finiront-ils par se lier ?

Ce que j’ai pensé de ce roman :
C’est en surfant, comme souvent, sur des blogs littéraires que je suis tombée sur plusieurs chroniques présentant Une femme simple et honnête. Le résumé du roman, ainsi que plusieurs avis très enthousiastes, m’ont donnée envie de me pencher dessus. Je suis tombée dessus pendant la foire du livre de Belfort (the place to be pour moi) et j’ai donc décidé de me l’offrir afin de voir ce qu’il pouvait donner. Après ma lecture, lorsque j’ai reposé le livre, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à deux choses. Tout d’abord : « et bien, je ne m’attendais pas à ça ! ». Puis « la vache, qu’est-ce que c’était bien ! ». Car oui, j’ai adoré ce roman. Voici, en détails, pourquoi j’ai été séduite par la plume de Robert Goolrick.

Ce que je préfère indéniablement dans ce roman, c’est son intrigue, que je trouve particulièrement prenante. C’est d’autant plus surprenant lorsqu’on sait qu’il s’agit d’un premier roman : l’imagination de l’auteur est prodigieuse. Robert Goolrick nous entraîne dans une histoire pleine de secrets de famille, d’histoires amoureuses torturées et torturantes, de complots… Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et je n’ai cessé d’être surprise pendant ma lecture. On va de rebondissements en rebondissements, de surprise en surprise. Si certaines événements sont assez convenus, on fait cependant vite l’impasse dessus tant le reste du roman est étonnant.

Il y a un rythme très soutenu, mis en place dès les premières pages par l’auteur. On commence directement sur le quai d’une gare, alors que Ralph attend Catherine. On démarre « in medias res », en plein cœur de l’action, et ça nous place tout de suite dans une situation intéressante car non seulement nous découvrons Catherine petit à petit, mais aussi Ralph, puisque Robert Goolrick ne nous le présente que vaguement au début du livre.

J’ai eu énormément de mal à lâcher le roman (l’horreur quand il faut reprendre le travail après la pause déjeuner mais qu’on se trouve dans un passage plein de suspens) non seulement pour cette histoire captivante, mais aussi pour l’ambiance. Ma lecture d’Une femme simple et honnête m’a fait penser à d’autres romans que j’aime beaucoup, comme Wuthering Heights, malgré un cadre très différent. C’est une ambiance noire, où les émotions sont reflétées par le monde alentour. J’ai bien aimé les descriptions tant de la demeure de Ralph que de la ville où se rend Catherine. Des descriptions très sensorielles, ce que j’aime.

Penchons-nous maintenant sur les personnages de ce roman. Catherine est, à mes yeux, la plus intéressante, non seulement à cause du mystère qui l’entoure au début du roman et qui se décortique petit à petit, au fil des pages, mais aussi parce qu’elle a beaucoup de « densité ». C’est un personnage que je trouve assez complexe, elle n’est pas unidimensionnelle du tout. Tout comme Ralph, qui fait preuve lui aussi d’une certaine profondeur qu’on ne lui soupçonnait pas forcément au début du roman. Le duo qu’ils forment est passionnant à suivre car chacun laisse tomber petit à petit des barrières, réelles ou inventées, jusqu’au dénouement final.

En revanche, j’ai moins été séduite par le personnage de Tony. A l’inverse de Ralph et Catherine, ses motivations apparaissent comme claires dès son apparition, et je le trouve trop « plat », malgré le fait qu’il soit décrit comme fougueux. Il ne connait pas vraiment d’évolution, en comparaison de autres personnages. Ce que j’ai trouvé un peu dommage. Pour ce qui est des autres personnages secondaires, je n’ai pas grand-chose à redire : ils contribuent à peindre la toile de fond sur laquelle évoluent Catherine et Ralph. 

Vous l’aurez compris, ma découverte d’Une femme simple et honnête est on ne peut plus

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :) 

AnGee.

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