samedi 20 avril 2013

Marathon Steampunk and a Cup of Tea #2: Lombres, de China Miéville.





Bonjour à tous et à toutes!

On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel article consacré au Marathon Steampunk and a Cup of Tea, organisé par Nessa. Après une première déception avec Sans Âme, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre, et de me lancer dans un nouvelle lecture: sur les conseils de ma libraire, j'ai donc acheté Lombres, de China Miéville, un livre pour adolescents/jeunes adultes qui, sans être totalement Steampunk, emprunte à ce mouvement certains éléments. Je trouvais ça intéressant de voir comment les plus jeunes pouvaient découvrir ce genre, et j'avais envie de découvrir un nouvel auteur! Bonne lecture à tous!


China Miéville, c'est qui?



Bon, ça peut paraître sexiste de dire ça, mais j'étais persuadée (mais alors persuadée) que China Miéville était une femme. En faisant mes petites recherches, j'ai donc eu la surprise de découvrir qu'il s'agissait en fait d'un homme!

Un homme né en 1972, en Angleterre, où il passe son enfance et son adolescence. Il a à peine dépassé la quarantaine, mais a déjà une bonne liste de romans derrière lui. China écrit majoritairement pour les adolescents, s'inspirant de Lovecraft et de ses comparses. Il écrit de la "weird fiction", autrement dit des histoires d'horreur, et a reçu de nombreux prix pour ses romans, comme Perdido Street Station (Grand Prix de l'Imaginaire en 2005). Il a également écrit Kraken, The City and The City, et aussi Lombres (2007, Un Lun Dun en anglais) dont je vais vous parler aujourd'hui.


Lombres.





Petit résumé:
L'histoire démarre à Londres, de nos jours. Londres, la belle capitale où il pleut. Deeba et Zanna sont les meilleures amies du monde, mais un jour, des événements étranges commencent à se produire: des gens interpellent Zanna dans la rue, l'appelant "Shwazzy"; les animaux semblent la regarder fixement, et finalement, une de leurs amies finit par être blessée. Inquiètes, elles se lancent un soir à la poursuite d'un parapluie (si si, d'un parapluie) qui les entraîne à Lombres, autrement dit Londres version bizarre. Elles y rencontrent Jones, contrôleur de bus, Hemi un demi-fantôme, ainsi qu'un carton de lait (si si, un carton de lait...).  Elles apprennent que tout ce qui est jeté à Londres atterrit à Lombres, et surtout que Zanna a une mission bien particulière à remplir: celle de détruire le Smog, un nuage toxique qui menace d'anéantir Lombres.

(c'est la première fois que je vois une brique de lait en personnage...)


Mais alors qu'elles rendent visite aux Prophs, dont le rôle est de les aider à vaincre cet ennemi, elles sont attaquées par des sbires du Smog, et Zanna est blessée... Elles sont sauvées de justesse par Brokenbroll, le maître des barapluies, les parapluies cassés. Les deux filles retournent à Lonbres, mais Zanna a tout oublié; c'est alors que Deeba comprend la nature de la véritable menace à Lombres, et décide de s'y rendre seule pour sauver ses habitants. Mais n'étant pas la Shwazzy, va t'elle y arriver?


Les éléments Steampunk:
Comme je l'ai expliqué plus haut, ce roman n'est pas à proprement dit un roman Steampunk, même si, selon ma libraire, Lombres introduit quelques éléments de ce genre à ses lecteurs: tout d'abord, le cadre est londonien, et l'action se passe majoritairement à Lombres, une ville qui a une certaine esthétique Steampunk. On croise des personnages, comme le couturier (dont j'ai oublié l'imprononçable nom) qui fabrique des vêtements à partir de livres, ou Brokenbroll, le maître des parapluies qui font vraiment penser à des héros Steampunk. L'histoire mélange modernité et passé: les bus volent, et le Smog en lui-même représente l'époque victorienne. En effet, c'est à cette époque que les usines se sont développées, créant un nuage noir au-dessus de Londres, nuage qui se retrouve donc à Lombres.

(Brokenbroll, la version flippante de Mary Poppins)



Mon avis:
Je ne vous le cacherai pas, j'ai franchement l'impression d'être maudite avec ce Marathon: Lombres est loin d'être un coup de coeur.

Pourtant, au départ, j'y croyais: l'histoire de départ est intéressante, l'idée d'une ville parallèle me plaisait bien, et China Miéville agrémente son intrigue d'un incroyable bestiaire, varié, et très original, et illustré dans le roman. Certains personnages, comme Brokenbroll, promettaient d'être super... Mais ça s'arrête là.

L'histoire met un temps fou à démarrer, et lorsque l'on arrive à la moitié du roman, et que l'on comprend que Zanna ne sert en fait à rien, on se demande clairement quelle est l'utilité de toute la partie sur elle. En plus de cela, je déteste vraiment Deeba: elle m'énerve profondément, et je trouve ce personnage très antipathique, elle s'adresse aux autres avec beaucoup de hargne et de méchanceté, pas le top pour apprécier une héroïne.

Les personnages sont aussi trèèèès nombreux, même trop nombreux (on s'y perd). En plus de cela ils ont tous des noms imprononçables, ce qui est compliqué dans un univers où la plupart des éléments sont inventés ont déjà des noms crées de toutes pièces. Mêmes les noms des héroïnes sont bizarres: Zanna et Deeba. Je sais que c'est de la fiction, et que les noms n'ont pas besoin d'exister, mais ils peuvent quand même être beaux...

En bref, Lombres n'est vraiment pas un livre que j'ai apprécié, bien au contraire. C'est une vraie déception pour moi, et j'avoue ne pas trop savoir avec quoi je vais poursuivre mes lectures. Franchement, si vous avez de bonnes références, laissez-les moi en commentaire, parce que là, je désespère. On se retrouve bientôt avec un nouvel article, en attendant, portez-vous bien, et lisez bien!

AnGee Ersatz


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